Une chercheure travaille dans un laboratoire
Une chercheure travaille dans un laboratoire

Le 15 mai 2020, le gouvernement fédéral a annoncé une aide pour le milieu de la recherche dans le cadre du Plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19. C’est ainsi que le Fonds d’urgence pour la continuité de la recherche au Canada a vu le jour. Il s’agit d’un programme temporaire qui a pour but d’aider les universités et les établissements de recherche en santé du Canada qui ont subi les contrecoups de la pandémie de COVID-19.

L’aide apportée devrait aider à réduire les effets néfastes de la pandémie et à protéger les avantages tirés des investissements importants qui ont été faits à ce jour dans les universités et les établissements de recherche en santé. Elle permettra de maintenir la compétitivité internationale du Canada dans l’économie du savoir mondiale et d’améliorer la santé et la vie sociale et culturelle des Canadiens ainsi que la santé du milieu naturel.

Objectifs du programme

Doté d’un budget total de 450 millions de dollars, le programme vise deux objectifs :

  • de façon prioritaire, fournir un soutien salarial aux universités et aux établissements de recherche en santé, qui ne sont pas admissibles à la subvention salariale d’urgence du Canada, afin de les aider à retenir leur personnel de recherche pendant la pandémie de COVID-19;
  • fournir un soutien pour les coûts supplémentaires extraordinaires associés au maintien d’engagements essentiels en recherche pendant la pandémie de COVID-19 et à la reprise à plein régime des activités de recherche une fois que les mesures de distanciation physique seront assouplies et que les activités de recherche pourront reprendre.

Pour plus d'informations sur le programme, veuillez visiter le site Internet du gouvernement du Canada.

Administration et utilisation des fonds

Le vice-recteur à l’enseignement et à la recherche, M. Kenneth Deveau, a été désigné pour voir au respect des exigences du programme du Fonds d’urgence pour la continuité de la recherche à l’Université Sainte-Anne. M. Deveau a mis en place un groupe de personnes pour l’appuyer dans la tâche d’évaluation des besoins financiers et de prise de décision concernant l’utilisation et la répartition des fonds.

  • Kenneth Deveau, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche
  • Mohammadi Kaouass, Doyen de la faculté des arts et sciences
  • Mireille Michaud, analyste budgétaire de projets
  • Eric Tufts, vice-recteur à l’administration

Ce groupe est représentatif des personnes en quête d’équité. Les membres de ce groupe ont suivi le module de formation portant sur les préjugés inconscients, formation en ligne proposée par les organismes subventionnaires en recherche du Canada.

Méthode utilisée pour répartir les fonds

Lors de l’annonce de la possibilité d’avoir accès aux fonds de soutien salarial pour le personnel de recherche - étape 1 -, le vice-recteur à l’enseignement, avec l’appui de son groupe désigné, a évalué les critères du fonds. Dès la première analyse, le groupe a rapidement identifié qu’un seul département de recherche pouvait répondre à l’exigence que le salaire du personnel de recherche devait être en partie ou en totalité financé par des sources non gouvernementales. Le laboratoire de recherche du Centre de recherche marine du campus de Petit-de-Grat était le seul laboratoire pour lequel l’Université Sainte-Anne pouvait confirmer que le personnel de recherche était payé en totalité ou en partie par des sources non gouvernementales. Le personnel de recherche de ce centre est demeuré à l’emploi malgré la fermeture des installations et répondait aux exigences du fonds.

Ainsi, aucune autre démarche supplémentaire n’a été effectuée en ce qui a trait aux autres exigences du fonds, notamment en ce qui concerne le respect de l’équité, de la diversité et de l’inclusion. Si le groupe avait eu à prendre des décisions afin de répartir les fonds entre plusieurs équipes de recherche ou plusieurs individus parmi le personnel de recherche, le groupe aurait alors entrepris le travail d’élaborer une stratégie visant le respect de l’équité, de la diversité et de l’inclusion dans la prise des décisions ayant trait à l’utilisation des fonds, afin de respecter ce critère. Ce travail n’a pas été entrepris, puisque jugé non nécessaire.