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Pointe-de-l'Église (N.-É.), le 11 janvier 2021 – Le plus récent numéro de la revue scientifique Québec Studies propose un dossier thématique sur la francophonie en Louisiane, sous la coordination du professeur Clint Bruce, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et transnationales (CRÉAcT), et de ses collègues Nathan Rabalais, de l'Université de Louisiane à Lafayette, et Robin Anita White, de Nicholls State University, à Thibodaux (Louisiane). Réunissant cinq études aux approches novatrices, ce dossier porte l'intitulé : « Les flux culturels de la Louisiane francophone » (no 70, automne/hiver 2020).

Ce projet de publication découle d'un symposium organisé par les trois professeurs en novembre 2018, à La Nouvelle-Orléans, dans le cadre du congrès de l'American Council for Québec Studies (ACQS). La mission de cette association embrasse, en fait, les recherches sur toute la francophonie nord-américaine. Pluridisciplinaire et bilingue, la revue Québec Studies est dirigée par Amy R. Ransom (Central Michigan University) et publiée sous l'égide de l'ACQS en partenariat avec Liverpool University Press, au Royaume-Uni.

À l'instar du colloque de 2018, les articles dans ce dossier explorent des aspects différents et peu étudiés de la culture franco-louisianaise, et ce en considérant des interactions avec d'autres aires du monde francophone. Devenue un État américain en 1812, la Louisiane s'est toujours caractérisée par sa diversité ethnoraciale et par la rencontre interculturelle. Même si l'avenir de la langue française peut y sembler incertain, le fait francophone continue de se nourrir d'influences variées.

« La notion de ‘flux culturels', qui a été conceptualisée par l'anthropologue d'origine indienne Arjun Appadurai, renvoie à des processus qui sont liés à la mondialisation et auxquels aucune société n'échappe – y compris la Louisiane dans sa dimension francophone », précise le professeur Bruce.
« Pour envisager des formes de coopération avec la francophonie internationale, il est essentiel de comprendre ces dynamiques socioculturelles, historiques et contemporaines. »

De telles problématiques se trouvent au cœur des travaux de la CRÉAcT, dont le programme s'intéresse à la diaspora acadienne, et des initiatives de l'Observatoire Nord/Sud, le centre rattaché à la chaire et situé sur le campus de Pointe-de-l'Église de l'Université Sainte-Anne.

Les contributions relèvent de plusieurs disciplines et traversent plusieurs époques, depuis la période coloniale jusqu'à nos jours. L'article de la sociologue Angel Adams Parham (Loyola University New Orleans) retrace la mémoire communautaire créole à travers l'héritage matériel de la maçonnerie à La Nouvelle-Orléans. Robin White dégage la portée symbolique des épidémies de fièvre jaune telles que représentées dans trois romans franco-louisianais du dix-neuvième siècle. C'est sur la même époque que se penche Guillaume Pinson (Université Laval) en analysant les réseaux continentaux et transatlantiques de la presse francophone en Louisiane, très active jusqu'aux années 1900.

La diaspora acadienne est à l'honneur dans les textes respectifs de Rachel Doherty (UL-Lafayette) et de Clint Bruce. Doctorante à Lafayette et ancienne stagiaire de la CRÉAcT (2017-18), Doherty interroge le traitement – ou plutôt l'effacement – du racisme dans le poème Amédé de l'écrivaine néo-écossaise Georgette LeBlanc, œuvre qui met en scène le meurtre d'un musicien noir pendant la Grande Dépression. Dans une toute autre optique, l'étude de Bruce porte sur les jumelages entre des villes en Louisiane et des municipalités francophones du Canada atlantique, phénomène qui remonte au début des années 1970 et qui peut servir à renforcer l'identité acadienne. Son article fait part des résultats initiaux d'un projet de l'Observatoire Nord/Sud : « Les villes ont une famille : enquête sur les jumelages municipaux aux provinces Maritimes ».

La parution de ce dossier dans Québec Studies témoigne du dynamisme de la CRÉAcT au sein des études francophones ainsi que du rayonnement de l'Université Sainte-Anne en tant que pôle d'excellence en recherche.

Pour en savoir plus sur le dossier « Les flux culturels de la Louisiane francophone », veuillez consulter le site de la revue Québec Studies.

À propos de l'Université Sainte-Anne

L'Université Sainte-Anne, la seule université francophone en Nouvelle-Écosse, offre des programmes d'études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d'immersion et de formation sur mesure en français langue seconde. Reconnue pour l'excellence de ses programmes et son milieu de vie unique et exceptionnel, elle offre des occasions d'apprentissage expérientiel favorisant l'engagement et la réussite des étudiantes et étudiants et un contexte favorable à l'établissement d'une culture d'excellence en recherche et en développement. Résolument ancrée dans son milieu, elle est un partenaire de choix pour accroître la vitalité des régions entourant ses campus et de l'Acadie de la Nouvelle-Écosse dans son ensemble.

Pour plus d'information

Rachelle LeBlanc, Directrice des communications et du marketing
Université Sainte-Anne
Tél. : 902-769-2114
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Coup d'oeil sur les #StagesEnEnseignement

Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

Un projet en collaboration avec le @csap.officiel !

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