L’Université Sainte-Anne ne tolère aucune forme de violence à caractère sexuel.

Une procédure formelle de signalement et de plainte ainsi que des ressources de soutien et de conseil sont mises à la disposition des personnes formulant un signalement ou déposant une plainte. Ces personnes sont considérées de bonne foi et traitées avec respect. Elles ont le droit de faire appel aux services proposés par l’Université ou de porter plainte à la police.

 

Prévention et intervention en cas de violence à caractère sexuel

L’Université Sainte-Anne ne tolère aucune forme de violence à caractère sexuel.

Une procédure formelle de signalement et de plainte ainsi que des ressources de soutien et de conseil sont mises à la disposition des personnes formulant un signalement ou déposant une plainte. Ces personnes sont considérées de bonne foi et traitées avec respect. Elles ont le droit de faire appel aux services proposés par l’Université ou de porter plainte à la police.

En cas d’urgence, appelez le 911, la GRC (902-645-2326) ou les soins médicaux SANE (1-833-577-7263).

Contacts importants

Services d'urgence
Urgence 911
Personnes de garde 902-778-1761
902-778-1947
GRC 60, chemin Connector, Meteghan
902-645-2326
Centre de santé de Clare
Médecin de garde
8539, route 1, Meteghan
902-645-2777
902-645-2829
Appui aux suvivantes et survivants
Conseils juridiques indépendants pour les survivants adultes d'agressions sexuelles
Avalon Sexual Assault Centre 1526, Desden Row, Halifax
902-422-4240
Juniper House
Refuge pour femmes et leurs enfants
15, rue Willow, Yarmouth
1-800-266-4087
902-742-8689
Bureau satellite local de Juniper House
Coordinatrice bilingue de la sensibilisation
Liette Comeau
795, route 1, Comeauville
902-247-0339
Services en santé mentale
Ligne de crise en santé mentale 1-888-429-8167
Jeunesse, j'écoute 1-800-668-6868
Esprits sains Nouvelle-Écosse
Jack.org
Santé mentale et dépendances, N.-É.

Sensibilisation

L’Université Sainte-Anne propose une série de programmes, d'événements, d'initiatives et d'activités fondés sur la prévention et l'éducation en matière de violence sexuelle.

Vagues du changement

Vagues du changement (Waves of Change) est une approche fondée sur des données probantes et facilitée par les pairs, conçue spécifiquement pour les établissements d'enseignement postsecondaire de la Nouvelle-Écosse. Elle enseigne le consentement et les compétences d'intervention auprès des témoins. Les personnes intéressées à suivre la formation peuvent remplir ce formulaire


Briser le silence

Soutien aux victimes de violence sexuelle : une ressource en Nouvelle-Écosse.

Une formation en ligne offerte gratuitement dans le but de vous aider à en savoir plus sur la violence sexuelle et sur la manière de soutenir une personne qui en a été victime. Malheureusement, le cours n’est offert qu’en anglais.

Mythes associés aux agressions à caractère sexuel

Mythe : Ce n’est pas une agression sexuelle si les partenaires sont dans une relation.
Réalité : Une agression sexuelle peut se produire dans le cadre du mariage ou d’une autre relation intime.
Mythe : Ce n’est pas une agression sexuelle si ce n’est pas signalé à la police.
Réalité : Ce n’est pas parce qu’une victime ne signale pas l’agression que cette agression n’a pas eu lieu. Moins d’une victime sur dix signale son agression à la police.
Mythe : Ce n’est pas une agression sexuelle si la personne ne se défend pas ou ne crie pas.
Réalité : Une victime peut être paralysée par la peur et ne pas être en mesure de se défendre. Elle peut craindre que l’agresseur ou l'agresseuse soit plus violent si elle se défend. Sous l’influence de drogues ou d’alcool, elle peut être incapable de réagir ou de résister.
Mythe : Ce n’est pas une agression sexuelle grave si la personne ne pleure pas ou n’est pas visiblement troublée.
Réalité : Chaque personne réagit différemment. Elle peut pleurer ou être calme, silencieuse ou très en colère. Son comportement ne reflète pas nécessairement le traumatisme qu’elle a vécu.
Mythe : Ce n’est pas une agression sexuelle si la personne ne semble pas blessée physiquement (coupures ou ecchymoses).
Réalité : L’absence de blessure physique ne signifie pas pour autant que la personne n’a pas été victime d’agression sexuelle. Un agresseur ou une agresseuse peut user de menaces, d’armes ou d’autres mesures coercitives qui ne laissent pas de marques évidentes. Elle peut avoir perdu connaissance ou être rendue inapte.
Mythe : Ce n’est pas de la violence sexuelle s’il n’y a pas eu de pénétration.
Réalité : Tout contact sexuel non désiré est considéré comme de la violence sexuelle. Beaucoup de ses formes ne comportent aucun contact physique, comme le harcèlement criminel et la diffusion d’enregistrements vidéos intimes. Tous ces actes sont graves et peuvent être traumatisants.
Mythe : Ce n’est pas grave d’avoir une relation sexuelle avec une personne qui a bu, est sous l’influence de drogues ou est inconsciente.
Réalité : Si la personne est inconsciente ou incapable de donner son consentement parce qu’elle est sous l’influence de drogues ou d’alcool, elle ne peut donner un consentement légal. Sans consentement, c’est une agression sexuelle.
Mythe : Si l’agression avait réellement eu lieu, la personne pourrait facilement se souvenir de tous les faits dans l’ordre approprié.
Réalité : Le choc, la peur, la honte et la détresse peuvent altérer la mémoire. Beaucoup de survivants et survivantes tentent de minimiser ou d’oublier les détails de l’agression pour surmonter leur traumatisme. Les pertes de mémoire sont courantes en cas de consommation d’alcool ou de drogues.
Mythe : Quand une personne dit « non », elle veut souvent dire « oui ».
Réalité : Quand une personne dit « non », cela veut dire « non ». En ignorant son refus ou en choisissant de ne pas comprendre, l’agresseur ou l'agresseuse ne respecte pas sa décision. Sans un consentement mutuel, c’est une agression sexuelle.
Mythe : Les femmes mentent et inventent des histoires d’agressions sexuelles.
Réalité : Le nombre de fausses déclarations d’agressions sexuelles, peu élevé, correspond au nombre de fausses déclarations d’autres crimes au Canada. L’agression sexuelle porte de tels stigmates que de nombreuses femmes préfèrent ne pas la déclarer.
Mythe : Les victimes provoquent les agressions sexuelles par leur comportement et leur habillement.
Réalité : Une personne ne provoque pas une agression sexuelle par son comportement ou son habillement. Que ce soit le fait de faire de l’autostop, de sortir tard le soir, de consommer de l’alcool ou des drogues, de s’habiller d’une manière séduisante, de vouloir établir une relation avec une autre personne ou d’accompagner une personne à son domicile, il ne s’agit pas d’une provocation ni d’une invitation à une agression sexuelle.
Mythe : Les personnes qui éprouvent une excitation sexuelle et même un orgasme pendant l’agression sexuelle sont consentantes puisqu’elles ont ressenti du plaisir.
Réalité : Il est possible pour une personne d’avoir une réaction physique à la suite d’une stimulation sexuelle, même dans une situation d’agression sexuelle. Peu importe la stimulation sexuelle et ce que la personne a ressenti, cela ne signifie pas qu’elle était consentante au moment de l’agression.
Mythe : Les agresseurs et agresseuses sont tellement excités sexuellement qu’ils ou elles ne peuvent se retenir.
Réalité : Une agression à caractère sexuel, c’est d’abord et avant tout de la violence et non du désir. Il s’agit d’une prise de pouvoir sur une autre personne et non de l’attirance ou une perte de contrôle. Les agresseurs et agresseuses ne possèdent aucune limitation physiologique qui les oblige à avoir des relations sexuelles ou qui les empêche de s’arrêter. Chaque personne a le contrôle sur son propre corps.
Mythe : Les personnes qui commettent des agressions sexuelles ont toutes des problèmes de santé mentale.
Réalité : L’auteur présumé d’une agression sexuelle est, la majorité du temps, un membre de la famille ou une connaissance ayant une bonne santé mentale.
Mythe : Les hommes qui agressent sexuellement des hommes sont tous des homosexuels.
Réalité : Il existe des agresseurs sexuels qui ont des préférences quant au sexe et à l’âge de leurs victimes. La majorité des hommes qui agressent sexuellement des hommes sont d’orientation hétérosexuelle.