Jadis situé sur le campus principal de l'Université Sainte-Anne, le phare servait de point d'ancrage important pour la communauté de la Baie Sainte-Marie ainsi que la communauté universitaire. Il s'agissait d'un édifice symbolique pour plusieurs anciens de Sainte-Anne et d'un lieu historique précieux pour la communauté de Clare. Lors de la tempête du 26 mars 2014, le phare de style poivrière a été détruit, incapable de résister à la violence des vents. La nouvelle de cette destruction mobilise depuis lors pleins d'individus qui partagent leurs souvenirs du phare en affichant des photos sur Facebook, en rédigeant un article pour l'Hebdo dragon ou même en écrivant un poème pour partager leur désarroi.
Dans la foulée de cette mobilisation, un comité s'est rapidement constitué pour sauvegarder l'héritage du monument. En 2015, on annonce des plans de reconstruction du site de l'ancien phare : on vise à recréer ce monument fondamental à son emplacement originel tout en y aménageant un site multi-usage qui servira à la fois d'espace pédagogique, de potentiel laboratoire de recherche et de site d'observation de la nature pour les touristes et la communauté.