La réappropriation des symboles et stigmas négatifs par les populations francophones en milieu minoritaire

En 2017, un détaillant québécois vendait une chemise avec le message « J’aime pas ton accent ».  Comme réponse à cette action, le Conseil jeunesse provincial de la Nouvelle-Écosse a créé une chemise avec la réplique « J’aime right ton accent » dans le but d’affirmer la fierté langagière.    « Right fiers », le slogan adopté par le Conseil d’administration des Jeux 2017 de la francophonie canadienne, a provoqué des réactions mouvementées et passionnées – positives ET négatives.  Et, pendant les 1980s, un groupe d’étudiants de l’Université Sainte-Anne s’est ressemblé avec une grenouille comme leur logo lors de leur lutte contre la discrimination langagière et pour l’éducation post-secondaire en Nouvelle-Écosse.   Chacune de ces actions représentent la réappropriation d’un symbole ou d’un stigma négatif envers un peuple ou une langue marginalisée.  En s’inspirant de ces actions, lors de cette table ronde, les trois intervenants - Mathieu Gingras, Natalie Robichaud et Violette Drouin - discuteront ces questions :

Selon vous, la réappropriation des symboles négatifs et stigmas négatifs est-elle une option viable et judicieuse pour les groupes marginalisés qui veulent affirmer leur identité ?  Que pourraient être les impacts positifs et/ou négatifs d’une telle action ?

Inscription obligatoire pour participer à la table ronde :  https://us02web.zoom.us/meeting/register/tZYvfu6uqDIvHdIU2Fy1E5-zuNB3LSuJJWQD