Étudier en français, c’est payant. Vous avez le français comme langue seconde ? Si c’est le cas, ceci est votre jour de chance. Voici donc un formulaire à remplir afin de soumettre votre candidature pour un montant de bourse disponible de 3000 $. Ouvert aux étudiants canadiens qui s’inscrivent à un programme collégial ou universitaire à temps plein.
Transcription
Philippe : Bonjour tout le monde et bienvenue à la balado de l'Université Sainte-Anne. C'est Philippe Haché, votre agent de liaison, et aujourd'hui Jean-Daniel Comeau, mon collègue à Pointe-de-l'Église, qui va vous parler d'un sujet très intéressant : la Bourse de français langue seconde. Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais à toutes les fois que nous, on a la chance de converser avec des gens dans les écoles ou à travers de différentes initiatives, on leur dit souvent que étudier en français vous apporte plusieurs avantages. Puis on met beaucoup d'emphase sur le volet financier.
Ça fait qu'aujourd'hui, la bourse qu'on voulait vous proposer, c'est une bourse qui est disponible uniquement pour ceux qui ont le français comme langue seconde. Fait que si vous parlez une autre langue que le français comme langue maternelle et que vous décidez de venir à Sainte-Anne pour une raison quelconque, bien le français est probablement votre langue seconde et vous auriez accès au montant qu’on va vous proposé aujourd'hui. Donc Jean-Daniel, est ce que tu peux me parler un peu de c'est quoi une bourse langue seconde puis comment est-ce que quelqu'un peut en profiter lorsqu'il vient à Sainte-Anne ?
Jean-Daniel : Oui, pas de problème. Donc ceci c'est une bourse comme t’as dis de l’ACUFC. Donc l'Association des collèges et universités de la francophonie canadienne et l'objectif final de tout ça, puis la Bourse, puis c'est augmenter le taux de bilinguisme à parmi les jeunes anglophones, donc augmenter le taux de bilinguisme en Canada, comme on sait à quand on parle l'anglais et le français au Canada, on a beaucoup plus d'opportunités. On a des portes qui vont s'ouvrir, souvent on va se faire payer plus, on va avoir des opportunités pour travailler maintenant pour le gouvernement, pour voyager plein d'affaires comme ça.
Donc là, on offre une bourse de 3 000 $. Une bourse pour les étudiants provenant de l'école secondaire. Donc pour recevoir cette bourse ici on doit être citoyen canadien ou résident permanent du Canada. Il faut avoir l'anglais comme langue maternelle, comme tu as dit. Il faut avoir fait ses études secondaires dans une institution anglophone ou une institution qui n'est pas des langues officielles du Canada, donc, ni l'anglais et le français.
Après, il faut être inscrit à temps plein dans un programme collégial d'un an minimum ou un programme universitaire de deux ans minimum. Et il faut que 50 % des cours ou plus soient en français. Donc, ce sont les critères d'admissibilité. Et pour avoir accès à cette bourse, il faut simplement se mettre en contact avec un agent de liaison. Selon moi, au fait, l'époque où nos collègues et il y a un formulaire à remplir en ligne, mais c’est un formulaire qui n'est pas très long, c'est très très très rapide. Et avec ce formulaire, il y a certaines questions en mettant ssi des étudiants qui sont en besoins financiers.
C'est un avantage pour recevoir la bourse, si on est une minorité visible des choses comme ça, autochtone. Donc il y a un formulaire très court et ça permet nous envoyer vos informations. Et d'après ça, on sélectionne les bourses à donner. Et à Sainte-Anne, on a seize bourses disponibles, donc il y a des bourses en masse. Donc venir en grand nombre. Est ce une très bonne opportunité de recevoir un peu d'argent pour étudier en français, en tant qu’anglophone ou autre ? C'est ça ?
Philippe : Non, je vois ça parler, c'est le fun. Parce que, en arrière, Jean-Daniel a comme un beau rayon de lumière. Puis on voit que quand il parle des bourses, il sait de se qu’il parle, fait que ça lui donne un petit peu comme une crédibilité additionnelle.
Mais grosso modo, là, le petit survol qu'on voulait faire est vous autres aujourd'hui, c'était certainement de vous parler de l'initiative qui est disponible. Une chose que je sais pas si tu as mentionné, mais qu'on peut ajouter, c'est que certaines de nos bourses sont des bourses renouvelables, donc des bourses qu'on peut aller chercher année après année. Mais lorsqu'on parle de la bourse en français langue seconde, on parle vraiment de l'initiative comme un genre de « one time ». C'est une bourse que tu vas avoir pour t’inciter peut être à continuer tes études en français. Donc ça c'est peut être une clarification qu'on peut faire. Puis j’ai regardé le formulaire. C'est pas un formulaire qui est très compliqué à remplir. Le but dans une province comme la Nouvelle-Écosse, majoritairement anglophone, c'est d'inciter le plus d'élèves possible d'étudier en français.
Donc que vous soyez dans un programme d'immersion, un programme, tu sais dans n'importe quel système anglophone en Nouvelle-Écosse. Vous devriez être considéré pour cette bourse ici. Je pense que c'est quelque chose que tout le monde devrait au moins soumettre leur candidature parce que ça prend littéralement cinq minutes à compléter.
Jean-Daniel : Exactement. Et puis et puis un cinq/dix minutes, même siu on met ça à quinze minutes pour le potentiel d'une bourse de 3 000 $. C'est quand même, ça vaut la peine pour le temps. Et juste pour dire que il y a beaucoup d'étudiants avec qui je parle, qui dit OK, mais la bourse c'est c'est bien beau, j'ai envie de profiter de cet argent là, mais moi je viens d'une école anglophone et je suis un peu intimidé d'aller étudier en français. Ça fait que des fois les étudiants ne veulent pas nécessairement faire la demande pour la bourse à cause de à cause de cela.
Mais je voulais juste ajouter qu’en conjonction avec la bourse à Sainte-Anne, on a un projet pont, un programme pont qui est l’OIFI. C'est l'Option immersion française intégré et ce qu'on fait avec ce programme là, c'est que quand les étudiants arrivent à Sainte-Anne, on les lance pas nécessairement avec les étudiants francophones. Mais en plus de leur programme, les étudiants vont suivre trois cours dans notre programme d'immersion qui vont essentiellement prendre leur niveau de l'école secondaire et puis un peut faire en sorte qu'ils puissent se rendre à l'aise, se climatiser sur le campus, dans un milieu francophone et en petits pas ou en grand pas, ça dépend de la vitesse, ils vont pouvoir augmenter leur confiance et leur niveau de français pour pouvoir à plus ou moins s'intégrer dans... parmi les francophones, donc c'est un peu graduel.
Donc avec cette bourse ça donne juste un peu d'argent pour aider à payer pour cette crédit-là, puis on peut passer à travers de ce programme là, donc c'est juste des bonnes choses. C'est juste des plus en fait. Pour la bourse, pour le programme, je recommande fortement et je recommande toujours de faire la demande pour les bourses, comme tu’as dit, Phlippe. Parce que quand on fait la demande pour une université, après qu'on en est aperçu, après qu’on voit quelles bourses qu’on peut avoir, quelles bourses sont offerts, bien là, des fois, ça aide à faire le choix d’université.
Puis, comme les étudiants vont voir et comme on le sait, Phil, étudier en français, c'est payant. Il y a plusieurs bourses disponibles, il y a des bourses renouvelable, dans ce cas ici, c'est une bourse de première année, mais ça ajoute rapidement et puis ça aide. En plus d'avoir les avantages d'être bilingue, ça aide grandement pour payer à aller faire d’études.
Philippe : Et peut être que c'est moins les personnes qui vont écouter le podcast aujourd'hui. Mais si vous avez des amis qui ne comprennent pas le français ou commencent avec un français vraiment de base et pour eux autres, peut être que d'aller aux études à temps plein en français, ça les intéresse un peu moins, mais gardez en tête qu'ils ont un programme explore aussi pendant le printemps, pendant l'été, qui peuvent leur permettre de venir faire une session ou deux ou trois ou quatre en français langue seconde pour éventuellement pouvoir profiter de cette bourse qui est disponible pour eux. C'est. On a souvent, on va souvent sous entendre que quelqu'un a déjà un certain niveau de français lorsqu'ils écoutent nos balados, mais gardez en tête que si vous êtes parents, vous avez des amis, vous avez des connaissances qui pourraient s'intéresser à quelque chose comme ça. Ici, il y a des programmes, des débutants qu'on peut leur proposer aussi pendant différentes sessions. Puis souvent, ces programmes-là sont payés en grande partie par le gouvernement fédéral. Donc ça vaut la peine de commencer à regarder dans ces initiatives là aussi.
Jean-Daniel : Exactement, oui, et ce programme-là de cinq semaines, même comme tu dis, si les étudiants commencent à niveau débutant ou intermédiaires, quoi que ce soit, s’ils ont un niveau en français n'est pas toujours venir étudier à Sainte-Anne, mais il y a aussi des étudiants qui profitent des sessions de cinq semaines pour avoir un niveau de français, pour éventuellement venir faire le Bac. en éducation ou éventuellement faire une maîtrise en français. Pour apprendre la langue française on regarde pour le long terme. Pour ceux qui ont le niveau tout de suite, c'est excellent, mais pour ceux qui n'ont pas le niveau, il y a les ressources disponibles, il y a les bourses, il y a des opportunités, ça fait que si on regarde sur le long terme, je recommande toujours ces programmes-là pour essayer d'avoir un certain niveau de bilinguisme.
Je recommande ça à tout le monde au Canada, à tout le monde sur la planète, tu sais, pour avoir ces opportunités-là. Et souvent, quand j'enseigne des cours à Sainte-Anne, ou quand je parle aux étudiants plus mature qui reviennent plus tard dans leur carrière pour augmenter leur niveau de français ou pour essayer de faire un peu de [...], c'est toujours toujours la même chose : ils disent toujours j'aurais aimé, j'aurais dû le faire plus tôt quand j'étais plus jeune et ça, c'est vraiment le plus grand regret. Et pour les étudiants de l'école secondaire surtout, il y a les bourses, il y a les fonds, il y a tous les, il y a tellement d'opportunités, de façons de le faire pour que ça coûte très peu. Donc je recommande toujours. Donc, on pourra en parler à grande longueur, puis puis j'adore faire découvrir ces opportunités-là à des étudiants. C'est ça les bonnes choses.
Philippe : À ma connaissance, me semble que un étudiant qui fait un transfert d'un autre université vers Sainte-Anne dans certains cas, est ce qu'il peut qualifier pour la bourse de langue seconde ? Ça n'a pas nécessairement besoin d'être toujours un élève qui sort de l'école secondaire et qui vient directement en post-secondaire. On peut aller chercher quelqu'un qui veut faire un retour aux études ou quelqu'un qui est dans un autre université qui veut compléter un programme. Ça, c'est c'est vraiment très global ce qu'on propose aujourd'hui.
Jean-Daniel : Oui, exactement. Oui, t'as raison. Et ce qui arrive avec des cas, on a une petite université. Donc l'avantage avec cela, c'est que si un ou une étudiante est curieux ou curieuse pour savoir si ils peuvent recevoir cette bourse, tu sais, on peut organiser à parler avec des agents de liaison. On peut faire ça cas par cas si nécessaire. On peut trouver les informations, donc c'est vraiment on est là pour aider, on est là pour trouver des ressources.
Donc, s'il y a de la curiosité, vous aimeriez avoir plus d'information, savoir si c'est vous seriez disponible, Philippe et moi, ça nous fera plaisir de travailler avec vous pour donner le plus d'opportunités possible à plus de monde possible.
Philippe : Merci Jean-Daniel, Je pense que ça conclut la balado d'aujourd'hui. Merci à tout le monde d'avoir écouté notre balado sur peu importe les plateformes que vous avez choisi aujourd'hui, nous, on se retrouve dans les prochaines semaines avec un autre sujet pertinent. Donc, à la prochaine.
Jean-Daniel : Merci.
Narrateur : Merci beaucoup d'avoir été parmi nous. Pour de plus amples renseignements, consulter le www.usainteanne.ca ou écrivez nous à