Pointe-de-l'Église (N.-É.), le 28 juin 2022 – Il y a plusieurs avantages à faire de la recherche dès le baccalauréat. On peut notamment acquérir de l’expérience de travail, s’impliquer dans des projets stimulants et mettre en pratique les connaissances que l’on acquiert dans les cours. Pour certains et certaines, c’est une manière d’entamer une carrière en recherche en découvrant et en peaufinant des intérêts précis.
Pour les étudiantes et les étudiants, faire de la recherche c'est aussi profiter d'occasions pour travailler pendant les études. C'est pourquoi les bourses en recherche pour le premier cycle, offertes notamment par le Conseil de recherche en sciences naturelles et génies (CRSNG) et Research Nova Scotia, s'avèrent d'excellentes opportunités pour mettre le plus de temps possible sur les projets de recherche. Nous vous présentons aujourd'hui deux étudiantes bénéficiant de bourses de recherche de premier cycle du CRSNG pour l'été 2022.
D'abord Sophie Landry, étudiante au baccalauréat en sciences avec majeure en biologie, bénéficie des bourses de recherche depuis deux étés pour travailler avec l'équipe de Shawn Craik, professeur au Département des sciences, sur les stratégies alimentaires des sternes de Dougall (Sterna dougallii), une espèce désignée en voie de disparition, dans la région de Pubnico. Plus précisément, Sophie contribue à la collecte de données sur le terrain, au baguage des jeunes et à l'observation du comportement des sternes en mer.
Sophie a également fait de la surveillance et bagué des canards sur le campus de Pointe-de-l'Église l'automne dernier dans le cadre d'un cours en écologie appliquée. Alors qu'elle souhaite poursuivre en médecine ou en recherche dans le domaine de l'environnement, les expériences de recherche de Sophie lui donnent plusieurs outils pour la suite de son cheminement.
Pour Dilanya Premachandra, étudiante au baccalauréat en sciences avec majeure en biologie, concentration biologie cellulaire et moléculaire, l'expérience de recherche acquise durant les études lui donne un bagage très précieux pour la suite de sa carrière. Souhaitant se diriger en médecine ou en recherche, Dilanya travaille cet été avec Jordan Park, professeur au Département des sciences, sur les facteurs écotoxicologiques affectant l'espèce de copépodes Tigriopus californicus. En plus de perfectionner des techniques de culture d’organismes vivants, Dilanya étudiera des mécanismes de détoxification et performera une variété d’essais moléculaires.
Ayant précédemment travaillé avec Karine Pedneault sur le rôle de la maturation des cépages dans le développement des arômes des vins, le travail de recherche lui permet de maîtriser plusieurs techniques de laboratoire en plus de comprendre l'organisation de projets de recherche.
Somme toute, ces occasions de recherche rémunérées à temps plein sont d’excellentes opportunités d’apprentissage expérientiel pour les étudiantes et étudiants de l’Université Sainte-Anne !
À propos de la recherche à l’Université Sainte-Anne
Fière de son caractère francophone, l’Université Sainte-Anne constitue un foyer unique en son genre pour l’apprentissage, la recherche, l’innovation et l’épanouissement en français. En effet, ancrée dans l’Acadie de la Nouvelle-Écosse, l’Université se focalise sur la création et la mobilisation de savoirs nouveaux dans une variété de domaines de pointe particulièrement pertinents pour notre époque. L’Université Sainte-Anne souhaite soutenir une culture de recherche concertée et dynamique, de façon à favoriser le rayonnement et la mise en œuvre de savoirs vitaux et novateurs, destinés à répondre aux besoins de la communauté locale, de la société acadienne et d’un monde en constante mutation.
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