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Tous les ans, nous commémorons le jour du Souvenir en reconnaissance des sacrifices de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale. C'est aussi l'occasion de rappeler sous quels aspects la communauté collégiale de Sainte-Anne a elle aussi été affectée par ces événements, car « si la routine générale de la maison n'en fut pas tellement bouleversée, le Collège Sainte-Anne ne pouvait échapper aux inconforts et malheurs personnels qui étaient à ce moment le sort de toute la population ».

En effet, la guerre a influencé tous les aspects de la vie académique et pratique au collège.  Il y avait non seulement des pertes d'étudiants en raison du service militaire : « Comme Jean-Paul était en bonne santé, il dut revêtir immédiatement l'uniforme. (...) Lorsqu'il nous quitta le mois dernier, il en était à sa première année de philosophie », mais aussi au niveau du personnel encadrant : « La guerre va nous apporter encore d'autres inconvénients avant la fin. Partout on se plaint de la rareté des professeurs et des prêtres. Nous ne sommes pas exemptés. »

Certains étudiants éprouvaient de la difficulté pour rentrer chez eux lors des vacances scolaires, que ce soit à cause de manœuvres ou de réquisitions militaires, voire même de la présence ennemie : « c'est surtout la complication des voyages, au point même de leur supprimer, une seule fois, les vacances de Noël. Chaque année on doit se poser des questions sérieuses sur l'aller et le retour, par bateau surtout. Il y a danger réel de sous-marins, et certains bateaux et trains, à Noël surtout, sont retenus au service des militaires. » Traverser la Baie de Fundy comportait aussi des risques : « En 1942 enfin, cinq jours de vacances, du 23 au 28  décembre : « Les raisons : danger causé par les sous-marins allemands qui croisent dans la Baie de Fundy et menacent de couler le bateau Digby-St Jean; difficultés de transport par autobus et par trains. »

Sans trop tarder, une formation militaire se déroula aussi à Sainte-Anne : « À partir de 1941, une occasion d'aventure nouvelle, et de mouvement à l'intérieur du règlement, se présenta aux élèves sous la forme d'un corps d'entraînement d'officiers, le C.E.O.C. (Corps École d'Officiers du Canada). » Il y avait des avantages à cette nouveauté, comme le racontait un étudiant de l'époque : « Là où existe le réel avantage de cet entraînement c'est de pouvoir, tout en poursuivant nos études, acquérir une formation militaire (...) À l'avenir au lieu d'entrer dans l'armée comme simple soldat, au bas de l'échelle, nous possèderons déjà un grade. »

La cafétéria, quant à elle, souffrait au niveau de l'approvisionnement et du rationnement des subsistances alimentaires : « Si la cuisine n'avait jamais été faite pour les gourmets, le rationnement rigoureux de certaines denrées, dont le beurre et le sucre, ne simplifiait pas la chose. Pendant les dernières années de guerre, ces produits, avec la mélasse et quelques autres, ne pouvaient s'acheter chez les fournisseurs que moyennant remise de coupons, dont chaque personne avait son livret. »

Enfin, la fin de la guerre est annoncée le 7 mai 1945 : « elle [est] l'occasion de grandes réjouissances. (...) Le soir les élèves organisent des danses carrées sur le jeu de balle au mur à la musique de disques joués d'une fenêtre supérieure. Puis vers neuf heures et demie tout le monde se rend à la pointe pour un feu de joie. »


Les citations sont tirées de Sainte-Anne collège et université 1890-1990, René LeBLANC et Micheline LALIBERTÉ, Université Sainte-Anne, 1990.

Merci à Elaine LeBlanc pour son aide et au Centre acadien pour les ressources fournies.

C’est au tour de Talia Quinlan de partir vivre une nouvelle expérience remplie d’aventures et de découvertes dans le cadre du programme de mobilité de l’Université Sainte-Anne. Étudiante au baccalauréat en sciences intégré au baccalauréat en éducation, Talia a choisi l’Université Clermont-Auvergne pour le semestre d’automne 2024.

Originaire de Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, elle cherche à essayer quelque chose de nouveau et quitter sa zone de sécurité après avoir terminé sa troisième année de programme.

« J’ai choisi de faire le programme de mobilité puisque je me sens à l’aise en Nouvelle-Écosse. Je serais parfaitement contente à rester ici pour le reste de ma vie. Cependant, je fais un effort de sortir de ma zone de confort dernièrement et essayer de nouvelles expériences. Je n’ai jamais vraiment sorti des maritimes, donc je voulais explorer un différent pays et une nouvelle culture. Je ne saurais jamais si j’aime voyager sans l’essayer, et ce programme me donne l’occasion parfaite à explorer avant que je trouve une carrière et m’installe dans un endroit. »

« Je souhaite apprendre à propos de la culture française et explorer l'histoire dans la région. Je souhaite également observer les méthodes d'enseignement et le format des cours, bien que je ne puisse pas suivre des cours d'éducation, pour voir s'il y a des aspects nouveaux ou intéressants que je pourrais utiliser dans mon futur enseignement. »

Talia est également récipiendaire d’une des Bourses France-Acadie qui sont destinées aux étudiants et étudiantes de nationalité canadienne qui souhaitent effectuer une session ou une année d’études universitaires en France.

L'Université Sainte-Anne offre de nombreuses options d'échanges dans le cadre de son programme de mobilité. Un séjour d'étude à l'étranger est l'occasion idéale pour nos étudiantes et étudiants de vivre une expérience unique, de diversifier leurs connaissances et d'avoir une expérience à l'international.

C’est au tour de Talia Quinlan de partir vivre une nouvelle expérience remplie d’aventures et de découvertes dans le cadre du programme de mobilité de l’Université Sainte-Anne. Étudiante au baccalauréat en sciences intégré au baccalauréat en éducation, Talia a choisi l’Université Clermont-Auvergne pour le semestre d’automne 2024.

Originaire de Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, elle cherche à essayer quelque chose de nouveau et quitter sa zone de sécurité après avoir terminé sa troisième année de programme.

« J’ai choisi de faire le programme de mobilité puisque je me sens à l’aise en Nouvelle-Écosse. Je serais parfaitement contente à rester ici pour le reste de ma vie. Cependant, je fais un effort de sortir de ma zone de confort dernièrement et essayer de nouvelles expériences. Je n’ai jamais vraiment sorti des maritimes, donc je voulais explorer un différent pays et une nouvelle culture. Je ne saurais jamais si j’aime voyager sans l’essayer, et ce programme me donne l’occasion parfaite à explorer avant que je trouve une carrière et m’installe dans un endroit. »

« Je souhaite apprendre à propos de la culture française et explorer l'histoire dans la région. Je souhaite également observer les méthodes d'enseignement et le format des cours, bien que je ne puisse pas suivre des cours d'éducation, pour voir s'il y a des aspects nouveaux ou intéressants que je pourrais utiliser dans mon futur enseignement. »

Talia est également récipiendaire d’une des Bourses France-Acadie qui sont destinées aux étudiants et étudiantes de nationalité canadienne qui souhaitent effectuer une session ou une année d’études universitaires en France.

L'Université Sainte-Anne offre de nombreuses options d'échanges dans le cadre de son programme de mobilité. Un séjour d'étude à l'étranger est l'occasion idéale pour nos étudiantes et étudiants de vivre une expérience unique, de diversifier leurs connaissances et d'avoir une expérience à l'international.