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Depuis une trentaine d'années, la problématique de l'espace occupe l'avant-plan des études menées sur les littératures acadienne, québécoise, franco-ontarienne et franco-ouestienne. En témoignent, d'abord et avant tout, les appellations communément employées pour désigner ces corpus.

Depuis une trentaine d'années, la problématique de l'espace occupe l'avant-plan des études menées sur les littératures acadienne, québécoise, franco-ontarienne et franco-ouestienne. En témoignent, d'abord et avant tout, les appellations communément employées pour désigner ces corpus. Qu'on les qualifie de marginales, de périphériques, d'« exiguës » (François Paré), de « contiguës » (Catherine Leclerc, Lianne Moyes) ou de « liminaires » (Michel Biron), les métaphores spatiales s'imposent avec force. Sans doute ne devrait-on pas trop s'en étonner. Car, quoique l'espace et le temps constituent tous deux, suivant Emmanuel Kant, des « formes à priori de la sensibilité » (Critique de la raison pure, 1781/1787) en ce qu'ils sous-tendent toute appréhension de l'expérience humaine, il reste que l'espace, doté qu'il est de dimensions concrètes ou matérielles (longueur, largeur, profondeur), l'emporte sur le temps dans le domaine des représentations. Là, l'espace tend même à voiler le temps en l'enrobant de propriétés spatiales – songeons à la « plage horaire » ou encore aux « mouvements du temps », soient-ils linéaires ou circulaires. Certes, la discussion de la problématique de l'espace dans les littératures de la francophonie canadienne doit se poursuivre. Et certes, le temps, compte tenu de son immatérialité foncière, ne pourra jamais se passer entièrement de se vêtir de formes spatiales pour se faire comprendre. Mais n'en va-t-il pas de même pour l'espace? N'a-t-il pas, lui aussi, besoin du secours de sa contrepartie, qu'est le temps, pour être mieux saisi? Bref, n'y a-t-il pas lieu de se pencher spécifiquement sur la problématique du temps dans les littératures de la francophonie canadienne pour mieux comprendre les espaces culturels dont elles procèdent? C'est, en tout état de cause, ce que signale une nouvelle appellation récente de ces littératures qu'a proposée Raoul Boudreau et qui connote, non pas l'espace, mais le temps, à savoir les « littératures de la résilience » (« Paratopie et scène d'énonciation dans la littérature acadienne contemporaine », 2010).

Ayant pour thème général « Contrôle(s) de Chronos », le 28e Colloque annuel de l'APLAQA offrira donc une première occasion d'examiner les représentations du temps dans l'ensemble des littératures de la francophonie canadienne, et cela, sous l'angle double de la maîtrise que le sujet tâche d'exercer sur le temps et de la mainmise, concomitante, que le temps exerce inévitablement sur le sujet.

Le sujet évoluant en contexte minoritaire ne serait-il pas en quelque sorte toujours privé de temps? Son Histoire et ses histoires plus ou moins biffées ou reniées ne se voient-elles pas souvent couplées à un présent inquiétant et à un futur incertain? Comment persister dans le temps, comment (sur)vivre et s'épanouir dans ces conditions? Le temps que les sujets marginalisés consacrent aux luttes pour la reconnaissance de leurs institutions et de leurs droits, quoiqu'il soit bien investi, n'est-il pas aussi du temps « volé » dans la mesure où ces luttes semblent constamment à reprendre? N'exhorte-t-on pas sans cesse les communautés francophones du Canada à la vigilance, sans quoi elles risqueraient la perte immanente de leurs espaces de vie? Et cette attention constante sur les impératifs du moment, alors même qu'elle paraît entraver le déploiement traditionnel des identités dans la longue durée, ne fait-elle pas émerger de nouveaux modes de construction des récits de soi? Ce sont là les questions centrales qui orienteront notre réflexion sur les multiples « Contrôle(s) de Chronos » tels qu'ils se manifestent dans les littératures acadienne, québécoise, franco-ontarienne et franco-ouestienne.

Comité organisateur

  • Emir Delic, Université Sainte-Anne
  • Désiré Nyela, Université Sainte-Anne
  • Daniel Long, Université Sainte-Anne
  • Chantal White, Université Sainte-Anne
  • Jean Wilson, Université Sainte-Anne

Comité scientifique

  • Gerardo Acerenza, Università di Trento (Trentin, Italie)
  • Emir Delic, Université Sainte-Anne (Nouvelle-Écosse, Canada)
  • Cécilia W. Francis, St. Thomas University (Nouveau-Brunswick, Canada)
  • Johanne Melançon, Université Laurentienne (Ontario, Canada)
  • Frédéric Rondeau, University of Maine (Maine, États-Unis)

C’est au tour de Talia Quinlan de partir vivre une nouvelle expérience remplie d’aventures et de découvertes dans le cadre du programme de mobilité de l’Université Sainte-Anne. Étudiante au baccalauréat en sciences intégré au baccalauréat en éducation, Talia a choisi l’Université Clermont-Auvergne pour le semestre d’automne 2024.

Originaire de Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, elle cherche à essayer quelque chose de nouveau et quitter sa zone de sécurité après avoir terminé sa troisième année de programme.

« J’ai choisi de faire le programme de mobilité puisque je me sens à l’aise en Nouvelle-Écosse. Je serais parfaitement contente à rester ici pour le reste de ma vie. Cependant, je fais un effort de sortir de ma zone de confort dernièrement et essayer de nouvelles expériences. Je n’ai jamais vraiment sorti des maritimes, donc je voulais explorer un différent pays et une nouvelle culture. Je ne saurais jamais si j’aime voyager sans l’essayer, et ce programme me donne l’occasion parfaite à explorer avant que je trouve une carrière et m’installe dans un endroit. »

« Je souhaite apprendre à propos de la culture française et explorer l'histoire dans la région. Je souhaite également observer les méthodes d'enseignement et le format des cours, bien que je ne puisse pas suivre des cours d'éducation, pour voir s'il y a des aspects nouveaux ou intéressants que je pourrais utiliser dans mon futur enseignement. »

Talia est également récipiendaire d’une des Bourses France-Acadie qui sont destinées aux étudiants et étudiantes de nationalité canadienne qui souhaitent effectuer une session ou une année d’études universitaires en France.

L'Université Sainte-Anne offre de nombreuses options d'échanges dans le cadre de son programme de mobilité. Un séjour d'étude à l'étranger est l'occasion idéale pour nos étudiantes et étudiants de vivre une expérience unique, de diversifier leurs connaissances et d'avoir une expérience à l'international.

C’est au tour de Talia Quinlan de partir vivre une nouvelle expérience remplie d’aventures et de découvertes dans le cadre du programme de mobilité de l’Université Sainte-Anne. Étudiante au baccalauréat en sciences intégré au baccalauréat en éducation, Talia a choisi l’Université Clermont-Auvergne pour le semestre d’automne 2024.

Originaire de Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, elle cherche à essayer quelque chose de nouveau et quitter sa zone de sécurité après avoir terminé sa troisième année de programme.

« J’ai choisi de faire le programme de mobilité puisque je me sens à l’aise en Nouvelle-Écosse. Je serais parfaitement contente à rester ici pour le reste de ma vie. Cependant, je fais un effort de sortir de ma zone de confort dernièrement et essayer de nouvelles expériences. Je n’ai jamais vraiment sorti des maritimes, donc je voulais explorer un différent pays et une nouvelle culture. Je ne saurais jamais si j’aime voyager sans l’essayer, et ce programme me donne l’occasion parfaite à explorer avant que je trouve une carrière et m’installe dans un endroit. »

« Je souhaite apprendre à propos de la culture française et explorer l'histoire dans la région. Je souhaite également observer les méthodes d'enseignement et le format des cours, bien que je ne puisse pas suivre des cours d'éducation, pour voir s'il y a des aspects nouveaux ou intéressants que je pourrais utiliser dans mon futur enseignement. »

Talia est également récipiendaire d’une des Bourses France-Acadie qui sont destinées aux étudiants et étudiantes de nationalité canadienne qui souhaitent effectuer une session ou une année d’études universitaires en France.

L'Université Sainte-Anne offre de nombreuses options d'échanges dans le cadre de son programme de mobilité. Un séjour d'étude à l'étranger est l'occasion idéale pour nos étudiantes et étudiants de vivre une expérience unique, de diversifier leurs connaissances et d'avoir une expérience à l'international.