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Pointe-de-l'Église (N.-É.), le 20 novembre 2020 – Muriel Comeau, ancienne professeure à l'Université Sainte-Anne, est décédée le 14 novembre dernier à Bathurst à l'âge de 74 ans. Originaire de Petit-Rocher, elle s'est portée à la défense de la francophonie acadienne pendant toute sa carrière.

Arrivée à l'Université Sainte-Anne au début des années 1970, elle était la seule femme engagée sur l'équipe des professeures et professeurs de la première école d'immersion d'été. Elle a aussi été directrice de l'école d'immersion.

Muriel a été embauchée à titre de professeure à temps plein au Département d'études française en 1976 et y est restée pendant 38 ans jusqu'à sa retraite en 2014. Elle a également occupé les fonctions de directrice du département.

Au début des années 1980, elle a contribué à la mise sur pied du premier programme d'immersion à être enseigné pendant l'année régulière, c'est-à-dire de septembre à mai. Elle tenait à cœur la langue française.

« J'ai travaillé avec Muriel pendant 25 ans. Ça me chagrine d'apprendre son décès. C'était une personne très intègre qui savait ce qu'elle voulait. Elle avait en plus un côté rebelle qui n'était pas sans me déplaire. Elle m'a beaucoup aidé à comprendre la complexité de la cause acadienne. Elle était très réservée. On la sous-estimait peut-être même un peu. Elle avait organisé un colloque en linguistique dans les années ‘80 et avait réussi à faire venir à Sainte-Anne un des linguistes les plus célèbres au monde à l'époque. »

- Jean Wilson, Professeur agrégé de langue et littérature à l'Université Sainte-Anne

Muriel était très compétente et une excellente enseignante qui était appréciée de ses étudiantes et étudiants.

« C'est avec une grande tristesse que j'ai appris du décès de Muriel. Elle était une des professeures les plus marquantes de mes études universitaires et m'a beaucoup aidé à mieux comprendre l'importance du contexte culturel et langagier de la communauté où j'habite. »

- Liam Hanks, finissant du B.A avec une majeure en anglais et mineure en français (2011)

Tous les membres de la communauté universitaire présentent leurs plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches et notamment à sa nièce, Anik Plourde (diplômée de l'Université Sainte-Anne en 1997).

Nécrologie :https://www.hommagenb.com/obituaries/muriel-comeau-1946-2020/

À propos de l'Université Sainte-Anne

L'Université Sainte-Anne, la seule université francophone en Nouvelle-Écosse, offre des programmes d'études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d'immersion et de formation sur mesure en français langue seconde. Reconnue pour l'excellence de ses programmes et son milieu de vie unique et exceptionnel, elle offre des occasions d'apprentissage expérientiel favorisant l'engagement et la réussite des étudiantes et étudiants et un contexte favorable à l'établissement d'une culture d'excellence en recherche et en développement. Résolument ancrée dans son milieu, elle est un partenaire de choix pour accroître la vitalité des régions entourant ses campus et de l'Acadie de la Nouvelle-Écosse dans son ensemble.

Pour plus d'information  

Rachelle LeBlanc, Directrice des communications et du marketing
Université Sainte-Anne
Tél. : 902-769-2114
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Coup d'oeil sur les #StagesEnEnseignement

Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

Un projet en collaboration avec le @csap.officiel !

Coup d'oeil sur les #StagesEnEnseignement

Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

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