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Pointe-de-l'Église (N.-É.), le 20 septembre 2018 – La Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et francophones (CRÉAF) et le département d'études françaises de l'Université Sainte-Anne vous invitent à la première conférence de la série des «  grandes conférences de l'Université Sainte-Anne  » pour l'année 2018-2019 qui sera donnée par Sophie Dubois.

La conférence, intitulée « Cette œuvre “célèbre et pourtant peu connue” : Refus global et le paradoxe des commémorations » aura lieu le mardi 9 octobre à 19h00 à la salle verte de la Bibliothèque Louis-R.-Comeau au campus de Pointe-de-l'Église et sera disponible en webdiffusion sur TV Sainte-Anne.

Cette conférence portera sur le phénomène des commémorations à partir du cas du manifeste Refus global dont on fête cette année le 70anniversaire. Il s'agira de voir comment les commémorations s'inscrivent dans un processus plus large de mythification et comment elles supposent une réification de l'œuvre et aussi, paradoxalement, une part d'oubli.

Symbole de l'entrée dans la modernité culturelle québécoise, Refus global est devenu, selon le terme de Pierre Nora, un lieu de mémoire, faisant l'objet d'un devoir de mémoire décennal. L'étude de la réception du manifeste automatiste, et notamment de ses sept anniversaires, permettra de mettre en évidence la tension entre la commémoration comme mode de survie d'une œuvre et la commémoration comme vénération d'un passé révolu, entre la fluctuation d'un discours qui s'adapte à son époque et la formation d'un récit dominant conférant à l'œuvre sa valeur de symbole.

À propose de Sophie Dubois

Sophie Dubois est titulaire d'un doctorat en littératures de langue française de l'Université de Montréal. Sa thèse portant sur la réception critique du recueil Refus global est parue, en version remaniée, aux Presses de l'Université de Montréal (collection « Nouvelles études québécoises ») en 2017 sous le titre Refus global. Histoire d'une réception partielle. L'ouvrage a depuis remporté le Prix Gabrielle-Roy 2017.

Spécialiste d'histoire littéraire et de littérature québécoise, Sophie Dubois s'intéresse aussi à la didactique de la littérature. Elle a complété, en 2016, un postdoctorat à l'Universität des Saarlandes au cours duquel elle s'est intéressée aux manuels et anthologies de littérature québécoise en Allemagne. Elle s'implique actuellement dans le Laboratoire intercollégial de recherche en enseignement de la littérature (LIREL), tout en enseignant la littérature au Collège Lionel-Groulx.

Membre active de la Société d'études beaulieusiennes, elle dirige Les Cahiers Victor-Lévy Beaulieu et prépare un ouvrage collectif sur cet auteur. 

*Résumé et biographie fournis par la conférencière

À propos de l'Université Sainte-Anne

L'Université Sainte-Anne, la seule université francophone en Nouvelle-Écosse, offre des programmes d'études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d'immersion et de formation sur mesure en français langue seconde. Reconnue pour l'excellence de ses programmes et son milieu de vie unique et exceptionnel, elle offre des occasions d'apprentissage expérientiel favorisant l'engagement et la réussite des étudiantes et étudiants et un contexte favorable à l'établissement d'une culture d'excellence en recherche et en développement. Résolument ancrée dans son milieu, elle est un partenaire de choix pour accroître la vitalité des régions entourant ses campus et de l'Acadie de la Nouvelle-Écosse dans son ensemble.

Pour plus d'information   

Rachelle LeBlanc, Directrice des communications et du marketing
Université Sainte-Anne
Tél. : 902-769-2114
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Coup d'oeil sur les #StagesEnEnseignement

Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

Un projet en collaboration avec le @csap.officiel !

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Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

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