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Jimmy Thibeault a fait paraître « Devenir l'étranger des lieux. Exclusion et effacement de l'Amérindien et du Métis dans les fictions de l'américanité » dans l'ouvrage L'étranger au prisme des cultures, sous la direction de Mourad Ali-Khodja.

L'histoire des littératures francophones du Canada est marquée par un constant désir de certains écrivains d'inscrire leur écriture dans le sillage de la littérature américaine. Depuis les années 1980, plus particulièrement, l'influence américaine a donné lieu à une entreprise d'appropriation, voire de réappropriation, de l'imaginaire continental par le sujet francophone, que ce soit au Québec, en Acadie ou au Canada français, qui tant désormais à affirmer son américanité. Ces fictions de l'américanité mettent souvent en scène des personnages amérindiens qui participent, d'une manière ou d'une autre, à la quête identitaire des protagonistes. Ces derniers, au contact d'Amérindiens, en viennent effectivement à mieux saisir l'espace continental qu'ils habitent, comme si l'autochtone était détenteur d'un savoir ancestral. Cette ouverture à l'Amérique autochtone entraîne généralement un processus de métissage fortement valorisé dans le discours identitaire francophone cherchant à se positionner par rapport à un territoire qui se veut de plus en plus hétérogène. Mais la célébration d'une Amérique métissée pour justifier la part américaine du sujet francophone ne fait-elle pas des Amérindiens et des Métis les nouvelles figures étrangères du continent ? Quelle place pour ces derniers dans une Amérique plurielle en construction ? Jimmy Thibeault, dans son article, propose d'étudier les représentations du discours amérindien dans quelques romans récents du Canada français.

Référence : Jimmy Thibeault, « Devenir l'étranger des lieux. Exclusion et effacement de l'Amérindien et du Métis dans les fictions de l'américanité », dans Mourad Ali-Khodja (dir.), L'étranger au prisme des cultures, Québec, Presses de l'Université Laval, 2015, p. 117-142.

Coup d'oeil sur les #stagesenenseignement

Originaire de Riverview (N.-B.), Mykkaela Lutes est en cinquième année du baccalauréat ès arts (majeure en histoire) intégré au baccalauréat en éducation secondaire. Au printemps 2023, elle a complété un stage à l’École secondaire de Clare où elle a enseigné dans le centre d'apprentissage et a donc travaillé avec des élèves de la 9e à la 12e année, dont les capacités et les niveaux d'apprentissage étaient variés.

Une expérience qui l’a particulièrement marquée lors de son stage était une visite au Foyer Céleste, une résidence pour personnes âgées autonomes. Lors de cette visite, les élèves et les résidentes et résidents ont travaillé sur des produits d’artisanat.

« C’était tellement agréable de les voir interagir ensemble et de voir les sourires sur tous les visages. Cela m’a ouvert les yeux et je dirais que c’est l’expérience la plus pertinente que j’ai eue dans ce domaine jusqu’à présent », explique Mykkaela.

Elle a beaucoup apprécié son expérience de stage et les enseignantes qui l’ont accompagnée étaient d’une grande aide. Elles ont partagé avec elle de nombreuses ressources et de nouveaux outils qu’elle utilisera certainement dans sa carrière. « Leur influence sur la vie des enfants est évidente et avoir eu la chance de travailler à leurs côtés a été très enrichissant », ajoute-t-elle.

@csap.officiel

Coup d'oeil sur les #stagesenenseignement

Originaire de Riverview (N.-B.), Mykkaela Lutes est en cinquième année du baccalauréat ès arts (majeure en histoire) intégré au baccalauréat en éducation secondaire. Au printemps 2023, elle a complété un stage à l’École secondaire de Clare où elle a enseigné dans le centre d'apprentissage et a donc travaillé avec des élèves de la 9e à la 12e année, dont les capacités et les niveaux d'apprentissage étaient variés.

Une expérience qui l’a particulièrement marquée lors de son stage était une visite au Foyer Céleste, une résidence pour personnes âgées autonomes. Lors de cette visite, les élèves et les résidentes et résidents ont travaillé sur des produits d’artisanat.

« C’était tellement agréable de les voir interagir ensemble et de voir les sourires sur tous les visages. Cela m’a ouvert les yeux et je dirais que c’est l’expérience la plus pertinente que j’ai eue dans ce domaine jusqu’à présent », explique Mykkaela.

Elle a beaucoup apprécié son expérience de stage et les enseignantes qui l’ont accompagnée étaient d’une grande aide. Elles ont partagé avec elle de nombreuses ressources et de nouveaux outils qu’elle utilisera certainement dans sa carrière. « Leur influence sur la vie des enfants est évidente et avoir eu la chance de travailler à leurs côtés a été très enrichissant », ajoute-t-elle.

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