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Lisa Balfour Bowen et Dr Jean Soucie

Pointe-de-l'Église (N.-É.) le 16 avril 2015 - L'Université Sainte-Anne est fière d'annoncer qu'elle décernera un doctorat honorifique en lettres à Madame Lisa Balfour Bowen et un doctorat honorifique en sciences médicales au Dr Jean Soucie, lors de la collation des grades universitaires, le samedi 9 mai 2015.

Lisa Balfour Bowen

Lisa Balfour Bowen, Présidente fondatrice de Le français pour l'avenir, est ancienne journaliste et critique d'art de Toronto. Au cours de ses 35 ans de carrière, ses articles sont parus dans The Globe and Mail, The Toronto Star, The Toronto Sun, The Gazette, Montreal Star, Maclean's, Canadian Art et d'autres publications canadiennes.

Née à Hamilton, Ontario et formée à l'Université de Toronto, à la Sorbonne et à Harvard, Mme Balfour Bowen possède depuis longtemps un intérêt pour, et est engagée envers, le bilinguisme et le biculturalisme. Dans les années soixante, elle a traduit en anglais cinq volumes du Rapport Parent sur l'Éducation (Québec), a été la première correspondante politique anglophone nommée à la Tribune de la presse de l'Assemblée nationale à Québec (de 1967 à 1969) et elle a été conseillère politique bilingue du secrétariat des affaires fédérales et provinciales du gouvernement de l'Ontario sous les Premiers ministres John Robarts et Bill Davis (de 1969 à 1972). Elle a de plus aidé à établir les programmes de bilinguisme et de biculturalisme en Ontario et elle a coordonné les programmes pour La Commission permanente Ontario-Québec.

Dans la province du Québec, Mme Balfour Bowen faisait des reportages sur les enjeux politiques et sociaux pour le défunt Montreal Star. Elle a été nommée par la suite correspondante politique à l'Assemblée nationale de Québec pour les journaux de la compagnie Southam à travers le Canada. Au cours de cette période, Mme Balfour Bowen a interviewé et a écrit au sujet de personnalités politiques chevronnées telles que Jean Lesage, Daniel Johnson Sr., Robert Bourassa, René Lévesque, Jacques Parizeau, Pierre Elliot Trudeau et Jean Chrétien.

Mme Balfour Bowen a contribué à fonder Le français pour l'avenir après le référendum du Québec de 1995, en partant d'une idée conçue par John Ralston Saul, écrivain de renommée mondiale. Elle a organisé et a présidé le premier forum de Le français pour l'avenir qui a eu lieu à l'hôtel de ville de Toronto en 1997 et auquel ont participé 200 élèves de huit écoles. À ce jour, Mme Balfour Bowen continue à jouer un rôle actif dans la marche de l'organisation. En partie, grâce à ses efforts sans relâche, Le français pour l'avenir a grandi de façon spectaculaire au cours des ans. En effet, Le français pour l'avenir organise maintenant des forums annuels dans 14 villes principales du Canada et atteint maintenant 2500 étudiants.

En 2001, Mme Balfour Bowen a reçu l'Ordre de la Pléiade, un prix internationalement reconnu, pour ses efforts envers la promotion de la langue et de la culture française, en plus de servir les idéaux de la francophonie. Mme Balfour Bowen a également reçu l'Ordre du Mérite francophile conféré par l'Association canadienne-française de l'Ontario et l'Ordre des Palmes Académiques conféré par La République française. En juin 2008, l'Université Laurentienne a conféré un doctorat honorifique à Mme Balfour Bowen. Ce doctorat lui a été décerné en reconnaissance de ses efforts pour la promotion du bilinguisme - plus spécialement de la langue française. En 2012, elle a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth et a été nommée "Senior Fellow" du Massey College de l'université de Toronto.

Parmi ses activités bénévoles, Mme Balfour Bowen a servi sur le conseil d'administration du Toronto French School et de l'Alliance Française de Toronto. En plus, elle a été directrice fondatrice des "Toronto Arts Awards", du "Tarragon Theatre" (Toronto) et de "Friends of the Library, Trinity College" (Toronto).

Pour sa contribution à l'avancement et au rayonnement de la francophonie, l'Université Sainte-Anne est fière de décerner un doctorat honorifique en lettres à Madame Lisa Balfour Bowen.

Dr Jean Soucie

Originaire de l'Anse-des-Belliveau, en Nouvelle-Écosse, le Dr Jean Soucie a fréquenté l'Université Sainte-Anne (classe de 1965) avant de quitter les Maritimes pour étudier la médecine au Québec. Après avoir obtenu son diplôme de l'École de médecine de l'Université Laval, le Dr Soucie a fait sa résidence en médecine interne par l'entremise de l'Université McGill et il a concentré sa formation à l'Hôpital Royal Victoria à Montréal. Le Conseil de recherche médicale du Québec lui a décerné une bourse pour sa recherche sur les maladies respiratoires. Il est devenu spécialiste agréé au Québec en 1975.

Le Dr Soucie est revenu au Canada Atlantique en 1975 et a accepté de faire partie du personnel de l'Hôpital Dr-Georges-L-Dumont à Moncton. Au bout d'un an, il a déménagé à Edmundston où il est demeuré membre du personnel de l'Hôpital général d'Edmundston jusqu'à sa retraite en 2015. Grâce à ses compétences en leadership clinique et professionnel, il a été appelé à jouer un certain nombre de rôles dans la communauté des soins de santé au Madawaska, notamment trois ans en tant que chef du Service de médecine spécialisée, président du personnel médical et directeur médical de l'ancienne Corporation hospitalière de la région IV.

Au fil des ans, il s'est appliqué également améliorer les soins aux patients et l'environnement de pratique à l'échelle provinciale. Il a été membre du comité chargé de la mise en oeuvre du programme de chirurgie cardiaque au Centre Cardiaque du Nouveau-Brunswick. En tant que membre pendant 23 ans du Comité de santé des médecins de la SMNB, il a aidé à diriger de nombreux programmes très importants de la Société visant à aider les médecins ayant des problèmes de santé. Il a été président de la SMNB en 1993-1994 et a accepté le rôle de président du Conseil en 2005-2006.

Fier défenseur des études supérieures francophones, le Dr Soucie a fait partie du Conseil des gouverneurs de l'Université Sainte-Anne de 2001 à 2003; il siège au Conseil des gouverneurs de l'Université de Moncton depuis 2011. À l'échelle locale, il amasse des fonds pour la Fondation de l'Hôpital d'Edmundston, et il a joué le rôle de porte-parole et de président du tournoi de golf annuel de bienfaisance pour cet organisme. Il est actuellement membre du Conseil d'administration de la Fondation des maladies du coeur du Nouveau-Brunswick.

Pour son leadership exceptionnel et le modèle qu'il représente pour les jeunes générations de fournisseurs de services de santé francophones, l'Université Sainte-Anne est fière de décerner un doctorat honorifique en sciences médicales au Dr Jean Soucie.


Les médias et le grand public sont chaleureusement conviés à assister à cérémonie honorant les deux récipiendaires et les finissants 2015 de l'Université Sainte-Anne.

Maya Hayes est originaire de Halifax, N.-É. et étudiante de première année dans l’Option immersion française intégrée (OIFI). Après avoir débutée au niveau intermédiaire en français, elle a beaucoup progressé et a réussi à décrocher un emploi comme animatrice francophone dans les camps organisés Canadian Parents for French - Nova Scotia à Halifax. Elle est très fière d’avoir passé une entrevue en français et d’être sélectionnée à cause de la qualité de son français oral.

Deux aspects qu’elle a beaucoup appréciés de l’option OIFI « étaient les leçons et la façon que les professeurs nous ont enseigné les matériaux. Cela m’a donné un point de vue différent sur la langue française que j’ai beaucoup aimé. »

Félicitations, Maya, et nous sommes convaincus que les enfants du camp de Canadian Parents for French sont chanceux de t’avoir comme animatrice!

Maya Hayes est originaire de Halifax, N.-É. et étudiante de première année dans l’Option immersion française intégrée (OIFI). Après avoir débutée au niveau intermédiaire en français, elle a beaucoup progressé et a réussi à décrocher un emploi comme animatrice francophone dans les camps organisés Canadian Parents for French - Nova Scotia à Halifax. Elle est très fière d’avoir passé une entrevue en français et d’être sélectionnée à cause de la qualité de son français oral.

Deux aspects qu’elle a beaucoup appréciés de l’option OIFI « étaient les leçons et la façon que les professeurs nous ont enseigné les matériaux. Cela m’a donné un point de vue différent sur la langue française que j’ai beaucoup aimé. »

Félicitations, Maya, et nous sommes convaincus que les enfants du camp de Canadian Parents for French sont chanceux de t’avoir comme animatrice!