Allez savoir No. 39

Allez savoir No. 39

Infolettre du Centre acadien :
Centre de la recherche et
des études pluridisciplinaires acadiennes

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No 39, le 30 avril 2020

Mot de la direction

J’espère que vous vous portez bien malgré cette situation difficile. À cause de l’évolution de la pandémie de COVID-19, le Centre acadien est fermé pour une période indéfinie. Notre équipe est en confinement et fait du télétravail. Toutes les activités publiques qui étaient prévues pour les mois de mai et de juin ont été annulées. Nous vous aviserons de tout changement. Consultez le site web de l’Université pour les mises à jour concernant le nouveau coronavirus

Pendant cette période d’isolement social, le Centre acadien vous invite à nous rejoindre sur Facebook pour découvrir (ou redécouvrir) des outils de référence et autres ressources utiles disponibles sur le Web. Saviez-vous, par exemple, que les index de nos fonds d’archives peuvent être consultés en ligne ici à partir de la base de données MemoryNS ? Géré par le Council of NS Archives, MemoryNS permet en fait d’accéder aux ressources des centres d’archives de l’ensemble de la province. Vous y trouverez des renseignements détaillés sur plusieurs collections et fonds d'archives. Préparez-vous à des heures de découvertes ! 

Le courriel du Centre sera vérifié régulièrement. N’hésitez pas à nous écrire si vous avez des questions ou des nouvelles à communiquer concernant vos activités de recherche : centre.acadien@usainteanne.ca

 

- Carmen d’Entremont, coordonnatrice

 

‍Activités de recherche

‍Retour sur la Semaine de la recherche 2020

Du 5 au 11 mars s'est tenue la 6e édition de la Semaine de la recherche de l'Université Sainte-Anne, coordonnée par le Centre acadien. Sous le thème  « La recherche au service du bien commun : perspectives et enjeux », cette édition avait pour objectif de susciter des échanges autour de sujets préoccupants et actuels, tels que l'environnement, la santé, l'économie, l'éducation, le bonheur et les valeurs humaines. La programmation diversifiée a attiré un grand nombre de participants.

Un des événements marquants de la semaine a été la conférence d’honneur du jeudi 5 mars, dispensée par Sylvain Charlebois, professeur titulaire à la Faculté de management et en agriculture à l’Université Dalhousie, et Directeur scientifique de l’Institut canadien en prospective agroalimentaire. La conférence de Charlebois, qui a dressé un portrait actuel de la recherche sur le secteur agroalimentaire, a suscité beaucoup d’intérêt ; la popularité de sa webdiffusion en est le témoin : plus de 600 visionnements !  

« Quelle opportunité de pouvoir assister à la conférence très engageante de Sylvain Charlebois dans le cadre de la semaine de la recherche 2020 », affirme Rachelle LeBlanc, Directrice des communications de l’Université Sainte-Anne. « Sa présentation m’a amené à me poser de nouvelles questions et à réfléchir davantage sur les différents facteurs qui influencent mes choix alimentaires. Mais voilà que seulement quelques semaines plus tard, la pandémie de la COVID-19 vient changer radicalement les comportements du consommateur, l’industrie de la restauration, les chaines de distribution, les étagères à l’épicerie, etc. J’apprécie d’avoir rencontré le professeur Charlebois et j’aime bien le lire sur Twitter (@FoodProfessor) et dans les médias. Ses propos et ceux de ses collègues me permettent de demeurer informée de l’impact de la crise COVID-19 sur le secteur agroalimentaire. »

Le vendredi, trois membres du corps professoral de l’Université Sainte-Anne ont profité de l’évènement pour mettre en avant les résultats de leurs recherches. Avec Christian Demers, Consultant en appui en comportement en santé mentale au CSAP, les professeures Caroline Fitzpatrick et Elizabeth Harvey ont animé devant un public d’une vingtaine de personnes un symposium qui avait pour but de discuter d’enjeux liés à la réussite scolaire, tels que les environnements scolaires, les caractéristiques des enfants ainsi que leurs relations avec les enseignants. Les présentations des animateurs ont donné lieu à des échanges stimulants.

Le professeur Shawn Craik a, quant à lui, présenté, dans le cadre d’une conférence grand public, ses recherches sur l’évolution du parasitisme de couvée chez les canards, menées grâce à une étude à long terme sur les harles huppés dans le parc national Kouchibouguac. Le professeur Craik a décrit ce comportement animal fascinant qu'ont certains oiseaux de pondre leurs œufs dans le nid d'autres espèces dans le but d’éviter d’avoir à soigner leurs petits, leur permettant ainsi de dépenser leur énergie ailleurs. Craik a aussi saisi l’opportunité de mettre en valeur l’implication des étudiantes et étudiants de premier cycle dans ses projets. Sa présentation, qui a été diffusée en directe, a été visionnée plus de 400 fois ! (La vidéo est toujours disponible ici sur Facebook Live).

La semaine de la recherche 2020 a également été l’occasion d’exposer et de soutenir les projets de recherche d’une quarantaine d’étudiantes et d’étudiants. En plus du colloque annuel qui a permis à 19 jeunes chercheures et chercheurs d’exposer leurs travaux sous forme de communications orales ou d’affiches scientifiques, cette année, pour la première fois, une exposition photo-voix a été organisée. Coordonnée par les professeures Chantal White et Stéphanie St-Pierre, cette nouvelle activité, qui avait comme objectif de sensibiliser à la recherche et de développer l’esprit critique, a engendré la participation d’une vingtaine d’étudiantes et d’étudiants. Ces derniers ont été invités à réfléchir sur un enjeu particulier en s’appuyant sur une photo. Leurs créations ont été exposées à la Galerie Père-Léger-Comeau pendant toute la semaine. 

‍D‍es étudiantes discutent de leurs contributions à l'exposition photo-voix.

De plus, trois étudiantes inscrites au programme de Maîtrise ès arts en cultures et espaces francophones ont fait chacune une présentation dans le cadre d’une soirée de la recherche animée par les professeurs Daniel Long et Roger Gervais

Parmi les autres activités organisées, la professeure Susan Knuton a invité Simon Thibault, auteur du livre Pantry and Palate: Remembering and Rediscovering Acadian Food et ancien de l’Université Sainte-Anne, à discuter, dans le cadre du cours Maritime Literature, de l’importance d’intégrer dans son œuvre des récits qui font ressortir nos identités diverses. 

« C’est dans les couloirs de Sainte-Anne -et surtout dans le département d’anglais- que ma voix (et ma voie) ont trouvé un espace d’épanouissement intellectuel, littéraire, et créatif », témoigne Simon Thibault. « J’étais donc ravi d’avoir la chance de revisiter ces couloirs et de présenter à une nouvelle génération le pouvoir de se prononcer, peu importe quels sont les adjectifs ou les titres qu’on utilise pour se définir. »

Avec les étudiantes et les étudiants du cours « LITT 2113 – Introduction à la poésie », le professeur Daniel Long a animé une soirée de poésie, tandis que les professeurs James Crombie et Nora Benachour ont animé des discussions autour de sujets se rapprochant du thème de la semaine – soja, pesticides et maladies, dévastation en Argentine et aliments transgéniques – alimentées par une série de visionnement de films documentaires. 

Enfin, c’est dans une ambiance festive et sympathique que la semaine s’est clôturée, le mercredi 11 mars, avec une soirée portes ouvertes au Laboratoire de recherche du Département des sciences, initiée par la professeure Karine Pedneault. Des professeurs ont accueilli des membres de la communauté universitaire et de la communauté de Clare dans le lieu, afin de leur montrer ce qu’ils font et répondre à leurs questions. 

Merci à tous ceux et celles qui ont contribué à assurer la réussite de cet évènement ! 

Nos chercheures et chercheurs en action

‍Publications

Le professeur Désiré Nyela vient de faire paraître un article dans un numéro de La Revue des lettres modernes, sous la direction d’Isabelle Rachel Casta. Intitulé « Enquêtes et Réels. En quête du réel ? », cet ouvrage collectif a été publié à Paris, aux éditions Lettres Modernes Minard, dans la collection « Séries policières ». La contribution du professeur Nyela, qui a pour titre « La vie à bout portant. Du polar à la sauce noire » (p. 121-147), entend examiner l’œuvre d’une des figures majeures du polar africain, l’écrivain gabonais Janis Otsiemi, dont l’inspiration rend compte d’un phénomène inédit en Afrique, à savoir son urbanisation galopante et anarchique, avec tous les effets désastreux des déterritorialisations que cela peut comporter. Il s’agit donc de voir, à partir de cette exploration, comment l’urbanité africaine, telle qu’elle ressort de l’imaginaire d’Otsiemi, recode ces déterritorialisations à travers l’expression d’une criminalité allumée par un instinct de survie.

 

La Danse de l’aîné célibataire ou la résistance des marges, le plus récent ouvrage de Jean-Pierre Pichette, professeur associé de notre université, est accueilli favorablement depuis sa parution au cours de l’automne 2019. Le 5 décembre, l’animateur de Jonction 11-17, Éric Robitaille de CBON-Sudbury, interrogeait l’auteur sur les particularités de ce rituel du mariage, sanctionnant l’aîné supplanté par son cadet, particulièrement populaire dans le nord de l’Ontario. Selon l’animateur, cette entrevue avait entrainé 6 000 consultations sur le site de son émission, la plus populaire de la semaine ; de plus, il en a fait l’objet de sa chronique sur CBC, la radio anglaise. Le résumé par Miguel Lachance et l’audiofil de l’entrevue sont accessibles en ligne ici. Par la suite, Paul-François Sylvestre a présenté ce livre sur son blogue « J’ai pour mon lire » le 17 décembre 2019. Sur TV5-Unis-TV, la chroniqueuse Nadia Campbell a également donné un excellent résumé de ce titre à l’émission Tournée générale du 5 février 2020. Enfin, le 18 février, Jean-Pierre Pichette accordait une entrevue à la radio nationale de Radio-Canada, cette fois à l’émission Pénélope, animée de Montréal par Isabelle Craig. Ce livre n’intéresse pas que les Franco-Ontariens puisque l’auteur a réuni des attestations de cette tradition chez les Acadiens (Nouveau-Brunswick et Nouvelle-Écosse), chez les Franco-Américains et les Cadiens de la Louisiane, et que la résistance des marges s’avère un principe universel.

 

Un ouvrage abordant la prise de parole féminine en Acadie, un sujet important et peu étudié, a été publié en février aux Presses de l’Université Laval, dans la collection de la CEFAN, sous le titre Paroles et regards de femmes en Acadie. Dirigé par trois membres du corps professoral de l’Université Sainte-Anne, soit Jimmy Thibeault, Chantal White et Stéphanie St-Pierre, et un professeur de La Cité universitaire francophone à l’Université de Regina, Michael Poplyansky, ce collectif pluridisciplinaire découle d’un colloque international organisé au campus de la Pointe-de-l’Église en 2015, à l'initiative de Micheline Laliberté, professeure à la retraite. La professeure White a discuté du processus de conception du livre et des personnages féminins marquants de l’Acadie avec la journaliste Gabrielle Drummond, sur l'émission de Radio-Canada Le Réveil, animée par Denis Duschene. Pour écouter cette entrevue, cliquez ici.

Parmi les contributions de ce recueil qui suscitent une réflexion fondamentale autour de l’influence des femmes sur le discours politique, social et culturel de l’Acadie, quatre articles ont été écrits par nos chercheures et chercheurs.

Clint Bruce analyse les mémoires de la Cadienne Désirée Martin (1830-1877), femme hors du commun qui avait voyagé à travers l’Amérique, de la Louisiane à New York, en passant par Cuba (p. 131-160). Martin a aussi occupé les fonctions de directrice d’école ; c’est d’ailleurs à cette époque, entre 1873 et 1875, qu’elle rédige ses mémoires. Élevée sous l’aile « de la vieille Man Manon », son enfance correspond à celle de beaucoup de Cadiens, qui, sans être de grands « planteurs », possédaient des esclaves noirs au début du dix-neuvième siècle. Toutefois, le récit de Martin va à l’encontre du mythe de « la cause perdue », qui déplore la disparition du système esclavagiste avec ses valeurs « patriarcales et chevaleresques ». Rejetant l’image de « la Belle du Sud », vivant à l’écart des Noirs, elle rappelle que ses aïeules travaillaient « sinon comme des esclaves, certainement côte à côte avec eux ». La mémoire cadienne représente donc une tentative de réconciliation, au sein d’une société déchirée par la guerre de Sécession.

Jean-Pierre Pichette réserve une note de recherche détaillée à Laure-Irène Pothier, dite McNeil (1896-1968), peut-être la première informatrice acadienne de la Nouvelle-Écosse, sans conteste la conteuse la plus réputée de son pays. Sollicitée dès les années 1920, elle a attiré les plus grands chercheurs, linguistes et folkloristes, de sorte que l’édition de son répertoire pose aujourd’hui des défis singuliers en raison de l’abondance des sources qui en subsistent (versions orales, manuscrites, publiées, parfois résumées, adaptées ou traduites) et qui sont distribuées dans de nombreux dépôts d’archives privées ou publiques (au Canada, aux États-Unis et en France). Dans sa note de recherche « La quête des contes de Laure-Irène Pothier-McNeil conteuse acadienne de Pubnico-Ouest » (p. 161-177), Pichette présente l’état de la documentation relative au répertoire de Pothier-McNeil et souligne l’intérêt du projet d’édition critique qu’il a entrepris.

Travaillant toujours sur le terrain de l’Acadie néo-écossaise, Chantal White analyse les chroniques de la « Ruspéteuse » qui sont parues dans Le Courrier de la Nouvelle-Écosse entre mars 1980 et juillet 1981 (p. 179-216). La période fut marquée par l’adoption de la loi 65 qui donnait un statut légal aux écoles acadiennes dans la province. Cette loi n’était pas toujours bien reçue. Certains parents craignaient que, si leurs enfants fréquentaient des écoles françaises, ils ne développeraient pas un niveau d’anglais suffisant. Toutefois, White montre comment, en « met[tant] en scène un personnage caricatural, voire bouffon », la Ruspéteuse réussit à faire avancer la cause de l’éducation française. Que « la Ruspéteuse, avec le peu d’instruction qu’elle a reçue, comprenne l’enjeu de l’instruction en français pour les enfants de Clare, devrait suffire à convaincre même les plus récalcitrants », conclut-elle.

L’article de Jimmy Thibeault s’ouvre sur le constat que, parmi les voix féminines en Acadie, celle de Daigle est une des seules qui a réussi, avec Antonine Maillet, à se hisser au panthéon des chantres nationaux que sont les Raymond Guy LeBlanc, Herménégilde Chiasson et Gérald LeBlanc (p. 295-322). Cependant, à la différence de ces messieurs, Maillet et Daigle sont connues au-delà des frontières de l’Acadie, pour laquelle chacune joue, à sa façon, le rôle d’ambassadrice. Contrairement à Maillet, l’Acadie que présente Daigle à la face du monde est intime, faite d’expériences personnelles et n’a rien de l’Acadie mythique, rurale et folklorique que propose l’auteure de Pélagie la Charrette. Ainsi, la notoriété de Daigle et son succès comme ambassadrice deviennent un problème à expliquer pour Thibeault. L’article s’interroge donc sur ce qui, dans l’œuvre de Daigle, notamment dans sa recherche formelle et son écriture par fragments, lui a permis de s’imposer comme une voix légitime « dans le maelström des voix mondiales » plus que ne l’ont fait celles des hommes qui pourtant y aspiraient.

 

Notre collègue Clint Bruce vient de faire publier chez The Historic New Orleans Collection, en partenariat avec University of Virginia Press, un livre intitulé Afro-Creole Poetry in French from Louisiana’s Radical Civil War-Era Newpapers: A Bilingual Edition. Souhaitant faire mieux connaître l’apport des Créoles louisianais de couleur à la cause des droits civiques, le professeur Bruce a réuni, dans leurs versions originales et en traduction anglaise, environ 80 poèmes de l’époque de la guerre de Sécession, publiés dans deux journaux militants : L'Union (1862-64) puis La Tribune de la Nouvelle-Orléans (1864-70). Ces textes, composés par des gens issus de la population noire francophone de Louisiane, parlent des aspirations politiques et des injustices de l’époque, ainsi que des espoirs d’une vie meilleure pour la communauté afro-créole. Le corpus poétique est accompagné d’éléments de présentation, fruits de la recherche historique de Clint Bruce. Selon l’appréciation de l’historienne Gwendolyn Midlo Hall, l’introduction de notre collègue constitue « un excellent livre en soi ».

L’ouvrage sera disponible à partir du 13 mai prochain et une activité de lancement aura lieu sur notre campus à l’automne. Voici ce que nous en dit l'écrivaine Georgette LeBlanc, Néo-écossaise et poète officielle du parlement canadien : « Une anthologie intelligente et affranchie d’interprétations simplistes, convenues où l’expérience afro-créole reprend corps et transforme notre manière de penser l’histoire du monde francophone de l’Atlantique ».

Au mois de février, l’émission de Radio-Canada Acadie Michel le samedi, animée par Michel Doucet, a diffusé un reportage d’Isabelle Robichaud au sujet du livre. Pour l’écouter, cliquez ici.


Publication importante d'une ancienne

Natalie Thimot, finissante du baccalauréat en sciences de l’Université Sainte-Anne (2014), vient de publier ses recherches de maîtrise dans la revue internationale Behavioral Ecology and Sociobiology. Les éditeurs de la revue ont sélectionné son manuscrit pour la catégorie « Featured Student Presentation ». Cette distinction vise à honorer les recherches étudiantes de la plus haute catégorie. Uniquement les publications exceptionnelles et originales portant sur les recherches d'étudiants de premier ou de deuxième cycle sont sélectionnées pour cette catégorie de publication. Félicitations Natalie pour cet accomplissement ! 

Originaire de Saulnierville, N.-É., Natalie Thimot a découvert sa passion pour les sciences au secondaire, ce qui l’a amené à poursuivre un baccalauréat en sciences à l'Université Sainte-Anne, où elle a eu un coup de cœur pour les cours d'ornithologie offerts par le professeur Shawn Craik. Elle a, par la suite, obtenu une maitrise en ressources naturelles (biologie de la faune) de l’Université McGill (2018). L’article qui vient de paraître est une retombée de son projet de maîtrise qui, codirigé par deux professeurs de l'Université McGill et le professeur Craik, avait pour du but comprendre certains aspects de l'évolution du parasitisme de couvée, un phénomène pour lequel un oiseau pond un certain nombre de ses œufs dans le nid d'une autre femelle. Natalie travaille aujourd’hui en tant que biologiste au Mersey Tobeatic Research Institut dans le comté de Queen’s en Nouvelle-Écosse.

 

‍Opportunités de recherche

Appel à projets international AUF COVID 19

Pour répondre à la pandémie de COVID-19 à laquelle le monde entier fait face, l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) a mis en place un vaste plan d’action à destination de ses établissements membres et de ses partenaires. Parmi les actions entreprises, l’AUF propose un appel à projets international exceptionnel avec un processus accéléré et simplifié de soumission, d’évaluation et de sélection destiné à soutenir les nombreuses initiatives liées à la pandémie qui éclosent dans un espace universitaire très réactif, ingénieux et responsable qui s’appuie sur des réseaux collaboratifs de chercheures et chercheurs particulièrement créatifs et innovants. Toute initiative ayant un impact technologique, économique et/ou social évaluable à très court terme est éligible. 

La date limite pour soumettre une demande est le 3 mai 2020 (minuit, heure de Paris). Cliquez ici pour lire l'appel intégral de l’AUF. 

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